Les résultats ( Ariana et Matiel)

Admin Messages : 52 Date d'inscription : 06/06/2013

La dernière fois que Matiel avait vu Ariana, La caserne Sanctum avait presque tombé dans l'anarchie. Face aux nouvelles demandes que l'inquisiteur avait fait publiquement, Matiel venait presque de créer deux factions non-officiel au saint de l'inquisition, les progressistes et les puritains. Et on pouvait clairement sentir une tention se propager dans les bureaux inquisitorials.

Pour cette raison, l'inquisiteur Matiel avait demandé à l'adolescante de rentrer chez elle le plus vite possible. Déjà qu'il se trouvait très chanceux d'avoir sortie du bureau de la grande Janini en vie, il n'aurrait pas voulu pousser encore plus loin sa chance. Ariana avait eu le cran de s'opposer à l'Archange, connaissant son orgeuil, il ne l'oublirait pas de sitôt.

Afin d'évité plus de conflits inutiles, ce fut Matiel qui se déplaça pour allez rencontrer l'infirmière. Il attendit trois jours pour que la poussière retombe et quitta par la suite son bureau. Il rentra dans le complexe avec sa canne en main. Comme à son habitude, il marcha d'un pas fier et renvoya des regards glaciales à ceux qui osaient le regarder avec curiosité. Matiel se présenta ensuite au comptoir et demanda de rencontrer l'infirmière Dubé. Il prit ensuite place sur un siège dans la salle d'attente. Mais comme tous connaissaient son statut de haut inquisiteur, il savait que l'attente ne serait pas longue.

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La petite blonde travaillait tranquillement, vérifiant les signes vitaux un enième patient quand une autre infirmière vint la chercher. Elle semblait un peu nerveuse. Ariana fronça les sourcils et soupira en se déplaçant vers le salon principal des infirmières. Nathalie était là, tordant ses doigts avec angoisse. La jeune femme se renseigna sur ce qui se passait et sa supérieure lui répondit assez promptement qu'un inquisiteur voulait la voir et qu'elle n'avait pas intérêt à avoir des problèmes avec l'inquisition. Ariana hocha la tête. Elle pointa sa tête blonde dans la salle d'attente, elle portait un uniforme verdâtre qui ne lui enlevait rien de son charme.

« Inquisiteur Matiel. Venez avec moi. »

Ariana se déplaça aussitôt vers un bureau de tri. Elle toqua à la porte, mais n'ayant aucune réponse, elle sortie son trousseau. La jeune femme déverrouilla la porte et entra, laissant l'inquisiteur pénétré la pièce blanche avant de refermer. Elle passa de l'autre côté du bureau. Pour une fois, elle était en position de pouvoir. Elle laissa le temps à l'inquisiteur de s'installer. Ariana posa ses mains sur le bureau.

« Vous êtes venu chercher vos résultats, j'imagine. »

La jeune femme inspira profondément. Elle décrocha le téléphone interne.

« Infirmière Dubé, local 52-91 A. J'ai besoin du dossier F. Matiel, série 325-40044. Oui, merci. »

Elle raccrocha. Ariana posa son regard sur l'inquisiteur, mais demeura silencieuse. Le dossier arriva assez rapidement. La jeune femme remercia sa collègue avec un sourire et attendit qu'elle sort pour ouvrir le document. La blonde lu quelques lignes puis laissa tomber le tout, bien ouvert sur le bureau.

« Je n'aime pas trop tourner autour du pot alors je vais vous le dire directement ; Vous avez la leucémie. C'est un cancer. Vous avez cela depuis très longtemps. C'est une forme que l'on appelle leucémie chronique. Habituellement c'est assez facile à traiter, mais vous l'avez depuis si longtemps... Je ne crois pas que vous puissiez vous en tirez finalement. Le bon côté, c'est que cela progresse très lentement. Si vous avez un donneur de moelle compatible et consentant, nous pourrions vous opérez, mais cela ne vous donnerait qu'un sursis. »

Ariana pinça les lèvres, d'un air désolée, mais professionnel.

« Vous êtes mourant. »

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Durant le peu de temps qu'il avait passé dans la salle d'attente, Matiel s'était préparé à l'éventuel possibilité qu'il était grâvement malade. Et il n'avait pas arrêté de se passer en boucle cette idée dans la tête pendant qu'il marchait en compagnie de la jeune infirmière.

Ses talents d'inquisiteur l'aida à déceler le reste bien avant qu'il n'eu la réponse. Matiel savait déceler l'hésitation caché derrière le visage d'Ariana, il voyait bien les doigts se contracter de temps en temps sur le stresse et il savait très qu'on n'allait pas chercher un dossier médical quand on avait une bonne nouvelle.

Mais la plus grande ironie était que plus que l'inquisiteur se préparait à l'éventualité qu'il était mourant, plus que celle-ci le frappa de plein fouet. Et même quand l'adolescante lui décrivait en détail sa maladie incurable, Matiel se refusait d'y croire. Ce fut les trois derniers mots qui lui fit comprendre sa fatalité.

L'inquisiteur se détacha le regard de l'infirmière et l'abessa au niveau de ses genoux. Il instala son poing sous son menton et resta figé dans cette position pendant de longues secondes. Son esprit venait de disparaître dans les limbes, s'enfuyant à toutes jambes de son corps fix. Cela prit au moin 30 secondes avant que Matiel sorte de son état méditaf, laissant échapper un simple mot entre ses lèvres.

« Merci...»

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Ariana le laissa absorber la nouvelle à sa façon. Le silence était signe qu'il analysait ses mots et en prenait lentement conscience. La jeune femme savait qu'il ne mesurait sans doute la véracité de tout cela que plus tard, mais pour l'instant il saisissait au moins le sens des mots. Son remerciement sembla plutôt incongru cependant. La blonde s'était attendue à plusieurs réaction, mais pas celle-ci. Son expression ne démontra rien de sa surprise.

« Je comprends que ce soit une lourde nouvelle a accueillir. Prenez du temps pour vous. C'est le moins que vous puissiez faire pour le moment. Je vais donner vos échantillons au labo, mais si nous trouvons un donneur compatible, je serais surprise que cette personne veuille donner de sa moelle à un étranger. Surtout par les temps qui courent. »

Ariana hocha la tête, plongeant son regard dans le sien afin de bien ancrer ces mots dans l'esprit de l'inquisiteur. Si l'inquisition n'avait pas créé un tel climat de terreur, peut-être les gens seraient plus enclin à faire preuve de générosité. Mais dans les circonstances de vie dans lesquelles la plupart des gens vivaient, ce n'était pas la mort d'un homme de plus qui les empêcherait de dormir la nuit.

« Je suis désolée, Matiel. Vraiment. »

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Matiel n'arrivait toujours pas à regarder l'infirmière dans les yeux, son regard était braqué sur ses genoux alors que son esprit continuait de faire des allez retour entre la réalité et l'abîme. L'inquisiteur trembla un peu de la mâchoir et finit par répondre.

- Tu es libre Ariana. Tu peux quitter l'inquisition maintenant. Je jure que je ne ferrais pas de mal à ta mère, tu as ma parole... Mais je te mentirais si je te disais que je n'avais pas besoin de toi. J'essaie de changer les choses dans l'inquisition, dans tout ce district. Je ne peux pas y arriver si je n'ai pas de personne qui me rappelle qu'est ce que c'est d'avoir une âme. Contrairement à la dernière fois, le choix est tient.

Soudainement, il releva les yeux pour faire un contact visuel avec l'infirmière, attendant sa réponse.

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(note du dm: j'aimerais que se rp soit repris ou il a été laissé ^^ ainsi Ariana c'est à toi de posté sweety Smile

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Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana posa le coude sur le bureau, son index s'allongeant vers sa tempe et son pouce se calant sous son menton. Elle l'observa pendant un long moment en silence. Soudainement, il était dénudé de sa nature impitoyable. Devant la mort, tous les hommes sont égaux et lui venait de faire une belle chute de son piédestal. La blonde avait bon coeur cependant et ne put s'empêcher d'être touchée par sa détresse. Elle se mordit les lèvres, songeant qu'elle regretterait très certainement ce qu'elle s'apprêtait à faire. Elle se leva et vint s'asseoir sur la chaise à côté de lui, après l'avoir approcher de la sienne. Elle l'entoura de ses bras. Maudite soit cette empathie qui la rendait trop sensible.

« Je serai là, si vous avez besoin de moi. Je ne quitterai pas l'Inquisition. »

Elle défit lentement son étreinte. Son visage était près du sien. Elle plongea son regard sans crainte dans les prunelles de Matiel. Sa main se posa sur son épaule avec un geste de support. Elle sourit, juste un peu, comme pour adoucir la violence de la réalité.

« Je serai celle qui vous rappellera que les autres ont aussi des besoins et des ressentis. La fatalité vous a ramené au constant que nous sommes tous si peu de chose, tous pareil lorsque vient le moment de la mort. Être inquisiteur ou mutant ne change pas le visage de la mort. Elle ne fait aucune distinction entre homme et femme ou enfant. Je ferai ce que je peux, Matiel, pour vous trouvez un donneur. Quoiqu'il arrive, je serai là. »

Elle avait parlé tout doucement, ne laissant pas à son regard le loisir de se dérober. Il devait être capable de lire au fond de ses prunelles sa sincérité.

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

À la réponse de la jeune fille, Matiel ferma tranquillement les yeux, ne sachant pas s'il allait les réouvrir un jour ou s'il allait tomber dans un someil éternel. Puis, il se mit à sourir. Pour l'une des rares fois dans sa vie, ses lèvres s'étirèrent pour afin d'afficher un sourir, non pas celui d'un homme dément ou d'un homme sadique, mais celui d'un homme qui venait de recevoir un peu d'espoire alors que son monde venait de s'écrouler.

- Merci...

Murmura-t-il à Ariana. Puis le sourir disparu et ses yeux se réouvrir. Le choc de la fatalité n'était toujours pas passé et l'inquisiteur ne savait combien de temps cela prendrait avant que cela ne passe. Au moin, il avait encore des personnes sur qui il pouvait compter.

- Je crois qu'on... devrait rentrer et se reposer un peu... la journée a été épuisante.

Déclara Matiel avant de retenir de sa main sa tête qui allait tomber en chute libre sur son bureau, dû à l'épuisement émotionel.

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

L'infirmière se leva en s'aidant de ses mains sur les accoudoirs. Ses doigts vinrent s'entremêler à ceux de l'inquisiteur dans une proximité étrange. Elle l'encouragea à se lever, lui laissant une main libre pour qu'il puisse s'appuyer sur sa canne. Avec un air sérieux, presque inquiet, elle l'observa.

« Vous resterez ici quelques instants pour vous ressaisir. Il y a un lit libre où vous pourrez vous reposez un peu. Cela vous permettra de reprendre vos esprits. »

La jeune femme ne lui donna pas vraiment le choix. Ses doigts se défirent des siens et elle enroula plutôt son bras au sien pour lui prodiguer du support tandis qu'ils quittaient la petite salle de triage. Ariana le mena à travers un parcours labyrinthique de couloirs avec l'agilité de l'habitude et le fit entrer dans une petite chambre tranquille avec un seul lit ; c'était rare. Elle lui indiqua de s'étendre alors qu'elle fermait les rideaux. Elle chassa vaguement une mèche blonde de son regard en sortant une couverture supplémentaire d'une armoire. L'adolescente avait envie de lui dire quelque chose, mais elle était incapable de bien formuler ses phrases. Le narguer ne lui aurait fait aucun bien et elle avait déjà décidé de le prendre sous sa protection.

« Cela vous convient-il, Matiel? Y a-t-il quelque chose d'autre que je puisse faire pour vous? »

Ariana s'était approchée du lit, et sa main avait involontairement frôlé son bras. Peut-être était-ce l'habitude d'en faire ainsi avec les enfants qu'elle soignait pour les rassurer.

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

Matiel ne montra aucune résistance à l'aide que lui donnait l'infirmière. Il relâcha quelques soupirs de douleurs mélanger à la fatigue avant d'ateindre sa câne. Il pouvait encore très bien ressentir la marque autour de son coup qu'avait laisser l'archange lors de son étranglement. Sans l'aide d'Ariana, l'inquisiteur n'aurrait mêm pas réussi à faire un pas, il se serait probablement évanouï quelque part au sol. Au moin, elle lui proposait un lit, un peu de confort après toute cette rude journée.

En giguotant des épaules, Matiel réussi à se défaire de son manteau qui tomba au sol, puis il enleva son chapeau avant de le mettre sur la table la plus proche, dévoilant ainsi son crâne chauve et sa peau d'une blancheure inquiétante.

- Non, ça va allez... vous... tu en as fait sufisament pour moi, merci.

Déclara t-il en déposant sa main sur celle de l'infirmière.

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana se figea un peu au contact de cette main sur la sienne. Son regard resta planté quelques instants puis descendit sur le point de contact de leurs peaux. L'infirmière n'était soudainement plus à l'aise, embarrassée. Bizarre comme ce simple geste pouvait la bousculer à l'intérieur d'elle-même. La jeune femme avala difficilement sa salive et retira lentement sa main tout en essayant de ne pas l'offenser. Elle remonta les couvertures sur lui et se pencha pour ramasser le manteau qu'elle déposa sur une chaise non loin. Elle se dirigea ensuite vers la porte et éteignit la lumière, ce qui alluma une petite lampe d'appoint.

« Si vous avez besoin de quoique ce soit, il y a un bouton sur le lit à votre droite. Il est relié au poste de garde. Je viendrai dès que je pourrai. »

Elle esquissa un sourire dans la semi-pénombre et ouvrit la porte en lançant un « Reposez-vous » vague. Ariana referma derrière elle, s'appuyant quelques secondes contre la porte avec un soupir. Il faudrait qu'elle se recentre. Tellement d'évènements se précipitaient autour d'elle. La menace de mort sur sa mère, puis la réunion qui avait failli mal tourné, ce rapprochement avec Matiel et Alexander qui avait trahi sa confiance. Elle l'avait mis à la porte quelques jours plus tôt et elle déménagerait bientôt pour s'assurer qu'il ne revienne plus la voir. Ressaisissant son courage, elle s'éloigna de la chambre pour reprendre sa tournée des enfants où elle l'avait laissé.

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

Matiel ne fit qu'hocher de la tête pour confirmer et regarda l'infirmière partir et la porte se refermer.

Trois secondes plus tards, l'inquisiteur était déjà étendu sur son lit, laissant ses muscles finalements se décontracter et son stress quitter son corps. L'adrénaine passa et l'épuisement finit par avoir raison sur son esprit. Matiel tomba dans un someil profond.

Une nuit mouvementé s'en suivie, des scènes de la journée lui revinrent en rêve. Certains le réveillèrent en sueur, comme la tentacule de l'archange qui avait faillit le tuer, ou encore la nouvelle choc de sa phase terminale. Et pourtant, malgrés tout cela, un rêve vint le réconforté, un rêve dont il s'était juré de rendre réalité.

» Et on se la fait guerilla (riki et Matiel)
» Ariana Dubé, infirmière/agent d'infiltration
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