Expédition dans les bas fonds.

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana déglutit. Cet individu l'avait touché. Est-ce qu'il avait eu des pensées horribles en la regardant? Du genre ; Les bras sont trop maigres, mais les cuisses pourraient se vendre à prix raisonnable? La jeune femme frissonna d'horreur sans retenu contrairement à Gab qui essayait de cacher sa peur. Elle ne se formalisa même pas du barbu qui s'allumait une clope alors qu'habituellement, elle lui aurait servi un sermont dans le genre de : « Tu trouves pas que l'air est assez dégueulasse comme ça sans en plus t'encrasser les poumons avec cette cochonnerie? ». Elle resta silencieuse jusqu'à ce que William s'adresse de nouveau à elle.

« Euh.. Ouais en fait. Je voulais lui administrer un anti-douleur qui était en fait un sédatif pour qu'il soit plus facile à suivre et à tuer après. Mais il a refusé en disant qu'il en avait pas besoin. »

L'infirmière n'avait aucune idée de ce à quoi rimait tout cela et elle n'était pas sûre de vouloir le savoir. Ses yeux bleutés se tournèrent vers Gab pour s'assurer qu'il tenait le coup de son côté.

« Dans quelle merde vous m'avez entraîné, hein? »

Le ton n'était pas désespéré. Plus las.

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

- Ça veut dire qu'il devat déjà être sous l'effet de drogues de combats. C'est tipique à leur clan. ¸

Murmura William.

- La merde de tout les jours, bienvenue dans l'inquisition.

Répondit Ardan à l'infirmière après avoir relâcher un nuage de fumée de sa gorge. La voiture continua sa filature pendant 5 longues minutes, quand soudainement, le camion se mit à freiner. Il s'arrêta devant les ruines d'une ancienne usine ou dun entrepot. La rouille rendait difficile d'identifier son origine d'autre temps, c'était déjà un miracle que le plafond soit encore en place. William passa le camion et continua sa route pour éviter les soupsons, puis, il s'arrêta plus loin dans une ruelle avant de faire signe aux autres agents de décendre.

Ardan sorti le premier, armé de son fusil à pompe de haut calibre, suivit de l'exécuteur qui était déjà armé jusqu'au dents. Gab observa discrètement du coin de la ruelle pour voir ce que les zoomorphes faisaient.

- J'en vois trois. Ils sont en train de décharger de camion... On dirait des sac à patates... on merde...

Le jeune homme eu un haut le coeur en réalisant ce qui se trouvait dans les sacs. Ardan finit alors sa cigarette et écrasa le reste au sol de sa botte.

- Ils doivent surement être plus à l'intérieur. Qu'est ce qu'on devrait faire, appeller les renforts?

- Non. Répliqua William. Je les ai combatu dans le passé, je sais qu'ils ne reste jamais longtemps au même endroit. Le temps que les renforts arrivent, ils vont être déjà parti.

- Alors on fait quoi?

- On attaque.

Répondit William en instalant le chargeur sur son fusil à longue porté.

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana soupira. Juste parfait! Elle avait bien besoin de ça. Elle sortie de voiture, refermant la portière derrière elle. Elle monta son masque sur son visage. À n'en pas douter, ce serait l'Enfer à l'intérieur. Elle devait déjà se préparer au choc qu'elle aurait de voir des cadavres démembrés. Heureusement qu'elle avait le coeur solide. La blonde lança un regard au jeune Gab et secoua la tête. Elle lui lança :

« J'espère que t'as déjà embrassé une fille. Ce serait dommage qu'il t'arrive quelque chose avant d'avoir connu ça. »

N'eût été d'Alexander, elle serait morte idiote elle-même. L'infirmière savait qu'elle avait neuf balles avant de devoir changer de chargeur. Elle en glissa deux autres à sa cuisse en retirant son colt de là. Elle les écouta débattre sur renfort ou pas renfort.

« Appelle les renforts quand même... des fois qu'ils auraient le temps d'arriver. Au pire, ils nous aideront à fouiller la boucherie après. »

Ariana se mit en bout de ligne en arguant qu'elle commençait à être habituée et qu'elle ne pouvait pas décemment mettre Gab en position de faiblesse. Il était trop jeune et timide pour mourir. La jeune femme attendit le signal pour se mettre à avancer.

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

- Non, j'ai jamais embrasser de fille, raison de plus pou rester en vie.

Déclara la jeune recrue avec une certaine assurance. Adran, quant à lui, aquiessa au conseil de l'infirmière et agripa sa radio pour rentrer en contact avec la base de l'inquisition. Aussitôt fait, William s'assura que les zoomorphes étaient tous rentrés et fit un signe de main de manière militaire pour indiquer à ses compagnons de le suivre.

L'intérieur était comme la pluspart s'y atendait, une vraie boucherie. Sur des imenses crochets enlignés pendait des dizaine de cadvre humain ruisselant encore de sang, lequel se répendait sur le sol. Certains étaient défigurés, d'autre démembrés, voir même plus. Mais le pire restait l'odeur omniprésente des cadavres. Gab eu soudain un hautle coeur et retint son envis de vomir devant une telle scène. Même le barbue semblait confus par un tel massacre. Seul William restat indifférent devant une telle scène.

Au loin, on pouvait entandre les grognements des hommes animaux, visiblement en train de débattre su quelque chose. Les agents de l'inquisition avancèrent furtivement de couvert à couvert jusqu'à être à une bonne proximité. L'exécuteur instala alors son fusil de chasse sur un endoit stable et insera son oeil dans le «scope» de son arme.

Le coup de fusil retentit dans tout l'entrepot alors qu'un zoomorphe tomba raide mort au sol. Les autres n'eurent pas ême le temps de comprendre que deux autres tires en éliminèrent un deuxième. C'est aors que le clan commença à se rassembler, chacun se trouvèrent un couvert du mieu qu'ils purent et les échanges de tires commençèrent. William dû lacher son long fusil pour se ruer derrière une tole épaisse.

Le combat venait de commencer.

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana sourit à entendre l'assurance du jeunot. Au moins, il gardait le moral. Sur le geste de William, la petite troupe se déplaça et pénétra à l'intérieur de l'entrepôt. Le spectacle fit grimacer la jeune femme, mais seul son regard dégoûté paraissait au-dessus de son masque chirurgical. Elle secoua la tête en lâchant tout bas un « merde » bien senti. Elle passa les yeux sur tout ces amas de chair à peine identifiable. L'odeur ne l'indisposait pas particulièrement ; elle était habituée aux pires puanteurs. Quand l'urgence était pleine et qu'ils étaient débordés, les odeurs de merde, de vomi, de sueur, de putréfaction et de mort se mélangeaient à la chaleur humide que créait tout ce monde entassé, toussant et geignant en attendant que des soins leur soit enfin prodigué. Ariana cessa de regarder les corps. Elle ne voulait pas risquer d'en reconnaître un, ou de voir un enfant. Ça la rendrait complètement folle.

Quand William se mit en position, elle se mit déjà à couvert et incita Gab à faire de même. Elle lui jeta un long regard pour s'assurer qu'il tenait malgré les hauts-le-coeur. L'infirmière ne semblait pas avoir aucune émotion en particulier. Elle n'avait pas peur, elle n'était pas dégoûtée ou déterminée. Elle avait plutôt l'air concentrée. Après les premiers échanges de tirs, la blonde jeta un oeil au-dessus de sa cachette et remarqua que l'un des zoomorphe ne l'avait pas remarqué. Elle pointa, visant sommairement du haut de ces deux secondes qu'elle s'accorda pour le faire et appuya sur la gâchette. BANG! La balle fendit l'air dans un sifflement imperceptible et... direct dans la tempe. Ariana se mit de nouveau à couvert, ne prenant pas même la peine d'être surprise ou fière de son coup. Elle attendit quelques secondes. Son coeur battait follement dans sa poitrine. Une vague d'adrénaline anesthésia toutes ses pensées. Elle ressurgit de sa cachette pour tirer une autre balle. L'individu auquel elle la destinait se planqua de justesse. Elle ne savait pas si elle avait touché ou pas. Une chose était sûre, ce coup-là n'avait pas été aussi brutalement fatal que le premier.

Ariana se cacha de nouveau et se déplaça pour ne pas être surprise dans sa planque. Elle gardait toujours un oeil sur ses coéquipiers pour éviter de leur tirer dessus par accident. Elle restait alerte aussi, au cas où William lui ferait un signe quelconque ou lui lancerait un ordre.

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

William ne donna aucun nouveau signe, il était emplement occuppé à essayer de garder ses ennemis à distance, mais surtout de survivre. En moin de quelques secondes, l'entrepot s'était transformer en champ de bataille infernal. Les tires volaient dans tous les sens et leurs impacts résonèrent dans la largeur de la salle. Les cris bestials, les hurlements de douleur et le son des armes à feux formairent une musique allant parfaitement avec le chaoc qui se passait présentement.

Gab sétait instalé derrière la même tole qu'Ariana. Il sortait la tête que quelques fois pour délivrer une rafale en longueure, sans vraiment toucher de cible en particulier. Sn but était de garder ses ennemis piégé dans leurs couverts.

L'infirmière quant à elle tua son premier zoomorphe qui s'écroula de tout son long au sol de métal. Le second, cela dit, eu le temps de se planquer à temps. Ausstôt, il s'élança vers sa position en hurlant, un couteau en main, ne semblant point se soucier des balles. Ariana reconnue soudainement l'homme chacale qu'elle avat traiter une heure au paravant. Sa rapidité était si impressionante qui se trouva devant elle en moin de deux secondes.

- TOI?

Grogna t-il avec un regard meurtrier lancé vers elle. Gab s'apprêtait à ineragir, mais il reçu un coup de couteau vers la figure, le projetant au sol. De son autre main de libre, la bête griffa la jeune femme au ventre, lui arrachant une partie de son linge et créant quatre entaille au ventre. Il s'apprêta alors à la poignarder, mais reçu soudainement une rafale de balle au niveau du torce de la part de Gab qui gémissait ensanglanté au sol. Et pourtant, le zoomorphe était encore debout, probablement dû aux effets des drogues de combat. Parcontre, cet attaque le distraya une seconde, juste assez pour donner le temps à l'infirmière de réagir.

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana eût un geste de recul quand le zoomorphe se retrouva en face d'elle. Le pauvre Gab écopa d'un coup et l'infirmière voulu pointer son arme, mais l'autre fut plus rapide et lui asséna un coup de griffes qui réduisit son chemisier en lambeau. Elle gémit en retombant sur le dos sur le sol. Sa main gauche se posa sur les plaies vives et qui déversaient déjà un flot de sang par réflexe. Sa main droite pointa son colt sur le zoomorphe. Elle vida le reste de son chargeur sur lui. Quatre balles.

Ses blessures brûlaient déjà. La blonde savait, dans un coin de son esprit, que ce n'était pas beau. Pour le moment, elle n'avait pas le temps d'évaluer tout cela. Elle était déterminée à ne pas regarder tant et aussi longtemps que ce ne serait pas fini. Il fallait que ce salaud s'écroule parce que sinon elle était foutue. Ariana avait trop d'adrénaline dans le corps pour se soucier de la souffrance qui lui vrillait les entrailles. Elle évacua le chargeur vide et en mis un autre dans un geste ridiculement précis.

Le zoomorphe était hors d'état de nuire au moins. L'infirmière se précipita sur Gab en restant à couvert et se pencha sur lui avec un regard plein d'une détermination presque paniqué.

« Ça va? Merde! Laisse-moi voir ça Gab... »

Elle prit son visage entre ses mains quelques secondes. Il s'en tirait.

« Passe outre la douleur, ok? Faut pas lâcher sinon on va tous crever. »

Ariana se tourna de nouveau vers l'homme chacal et lui dédia deux autres balles avec lesquelles elle visa la tête cette fois. Et la grande symphonie cacophonique des tirs se poursuivit.

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

Le jeune homme était encore sur l'état de choc, le regard à moitier ouvert. L'entaille était profonde et passait du front à sa joue gauche, à deux centimètres sous l'oeil. Le reste de son visage était recouvert de son propre sang. Et gémissant, il agripa la main de l'infirmière avant de répondre de misère.

- Je les laisserais pas te faire de mal.

À se moment là, William leur cria après et leur ordonna de le rejoindre à sa position. Il avait dans une main son 9mm et l'autre main était en train de tirer le collet d'Adran qui semblait avoir été touché par une balle.

Les échanges de tirs cotinuèrent un autre quatre minutes où chacun réussit à tuer un autre non-humain. Mais malgrés cela, William continuait de s'inquiété par rapport à leur nombre qui semblait toujours augmenter. Si l'un d'entre eux venait à déclarer une charge massive, les agents de l'inquisitions risqueraient vite de se faire réduire en bouillie. Soudainement, William se mit à tirer sur l'aile droite où l'une des bêtes essayaient de les contourner. Mais c'est alors qu'Ariana remarqua qu'il y'en avait un autre sur leur flanc oposé qui n'était point protégé. Le zoomorphe, s'apprêta alors à bondir sur la troupe inquisitorial presque à bout de souffle.

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana sursauta au contact de la main de Gab qui accrochait la sienne. Elle porta de nouveau son regard sur lui, presque paniquée... mais pour lui pas pour elle. Ses doigts serrèrent les siens et elle le tira pour le forcer à se déplacer vers William qui sonnait la retraite. L'infirmière jeta une nouvelle oeillade à la recrue pour être sûr qu'il ne tournait pas de l'oeil. Elle ne savait trop bien que ce genre de blessure pouvait soit donner une vague d'adrénaline, soit causer un choc nerveux. Et c'était pas le temps pour le second état! Elle vit le meneur tirer plusieurs fois vers leur gauche, et elle entendit un bruit à droite.. ou alors s'était un pressentiment.

« Merde! »

Elle se décala un peu pour être à demi devant Gab. Il pouvait toujours tiré, mais le zoomorphe la frapperait elle en premier s'il se rendait jusqu'à eux. Sans réfléchir, elle pointa et se mis à tirer. Elle comptait mentalement les balles inconsciemment. Il lui en restait sept... six... cinq... quatre... trois...

Ariana était dans un état de telle concentration qu'elle ne faisait pas attention à si elle touchait ou pas son adversaire qui avançait dangereusement sur eux.

« Fou le camp, Gab! »

Deux... une... Sa main gauche allait déjà vers sa cuisse où se trouvait ses chargeurs.

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

- NON!

Répliqua le jeune agent qui continuait de supporter son groupe à l'aide de sa mitrailleuse. Mais la situation était évidident qu'ils se faisaient encercler. Ariana avait réussi à blaisser un zoomorphe grâvement à jambe, celui-ci tomba au sol et y resta. C'est alors qu'un autre bondit juste derrière lui et se mit à charger vers l'infirmière qui cherchait son chargeur.

William lui sauta alors dessus armé de ses deux poignars. Il rentra vite en mêllé contre la créature, esquivant avec grace chacun de ses coups de pattes en le poignardant aux cottes au passage. La bête finit par se vider de son sang et s'écroul au sol. La jeune femme avait finalemnt changé de chargeur à ce moment. L'exécuteur regarda soudainement en direction de son dos et se précipita vers elle en disant de faire atention. Par la suite, il la poussa pour se manger une balle qui lui était dédié juste au niveau du coeur. William resta imobile au sol, il ne semblait plus respirer, il ne semblait plus vivre. Ariana pouvait facilement voir le zoomorphe qui lui avait tirer dessu et qui était en train de recharger.

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana gronda. Gab voulait faire son héros, mais c'était pas le moment. Il criait sa protestation, mais la jeune femme réitéra :

« Fou-le camp merde! GO! »

William s'élança contre un zoomorphe, le combattant au corps à corps avec un grâce que la blonde s'expliquait mal. Plus tard les réflexions! Elle changea de chargeur et fit rapidement volte-face quand l'exécuteur lui ordonna de faire attention. Elle se retrouva repousser complètement par surprise. Et merde! William s'était pris une balle pour elle. Ariana se mit par-dessus lui et tira en direction du zoomorphe qui rechargeait. Sans remord, elle lui expédia six balles juste pour être sûre.

« Couvrez-moi »

Elle se pencha sur William après avoir jeté une oeillade aux alentours pour s'assurer qu'aucun autre ennemi ne viendrait la surprendre. Elle posa les doigts vis-à-vis la carotide de l'exécuteur. Elle avait du mal à se concentrer avec son adrénaline. Elle approcha son visage du sien, offrant sa joue tout près de ses lèvres pour sentir s'il y avait un souffle. En même temps, son regard scrutait l'abdomen de son coéquipier à la recherche de la blessure et d'un mouvement quelconque. Ariana voulait crier à Adran de prendre William, de l'emmener hors de là, mais la moins déconcentration pourrait leur coûter la vie à tous. Elle se contenta de dire à l'homme à terre :

« Tiens bon, William... tiens bon. »

C'était rageant. Pourquoi ils avaient envoyé si peu d'agents? Et les putains de renforts qui arriveraient jamais à temps! L'essentiel était désormais de sortir de là en vie. Fuck le reste!

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

La jeune infirmière sentit un soufle sur sa joue quand elle la pencha sur l'homme au sol. Mais ce souffle était très faible. D'après ses connaissances médicale, Ariana savait que c'était loin d'être rassurant. La balle avait perforé une partie critique de son torce, énormément de sang en coulait.

- On peut pas gagner ça, sont trop nombreux! cria Gab entre deux tires. Il faut qu'on sorte d'ici maintenant.

Sur ce, il se pencha au dessu de William et le tira par un bras, invitant l'infirmière à faire de même, ainsi, aucun d'entre eux ne serait désarmé. Adran les suivait en boitant de peine et de misère à cause de sa blessure à sa jambe. La tâche semblait de plus en plus difficile, surtout avec les cris et les rugissements intimidants des homme-bêtes qui se raprochèrent.

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana fut plus soulagée qu'elle ne pouvait l'admettre de sentir le souffle de William sur sa joue. Elle obtembéra à la demande silencieuse de Gab de l'aider à escorter le blessé dehors. Elle passa le bras de l'exécuteur par-dessus ses épaules et mit tout ses efforts pour le relever. Avec un grognement de souffrance, elle se mit sur ses pieds et visa au hasard les bêtes mi peau mi poils. Elle pressa le pas vers la sortie, forçant Gab à faire de même. Elle s'assura néanmoins que le barbu arrivait à les suivre.

« Bougez-vous faut sortir de ce taudis! »

L'infirmière soufflait fort. Ses forces ne flanchaient pas malgré tout le sang qu'elle perdait par la plaie béante sur son ventre. Ses pantalons étaient souillés de rouge, mais elle ne sentait pas même l'humidité du tissus. La blonde dit entre ses dents à Willian, tournant légèrement la tête vers lui pour se faire :

« Si tu me crèves entre les mains William, j'te tuerai! »

M'ouais. Ça manquait cruellement de logique, mais c'était tout ce qu'elle avait trouvé. Son chargeur se trouva rapidement vide. Elle ne pouvait pas le changer. Fallait faire vite!

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

Ariana pouvait sentir le courant d'air des balles lui passer par dessus la tête avant de ricocher et de résonner dans toutes la pièces. William ne donnait pas de signes, du sang commençait à lui couler de la bouche alors que son corps laissait une trace rouge luisante pour refleter son passage. Leur avance était extrêmement lente et la sortie semblait être à l'autre bout du monde. L'ennemi parcontre, avançait rapidement et gagnait de plus en plus de terrain. À un point tel que l'infirmière pouvait entandre leurs fortes respirations à des mètres derrière elle.

Soudainement, des silhouaites aparurent devant la sortie, branquant leurs armes devant le groupe d'agents de l'inquisition. Il n'y avait plus de couvert possible, la troupe était complètement encerclé.

- Merde... C'est la fin...

Soupira Gab le regard fixer sur la sortie qui venait de se faire barer. Les nouveaux arrivant ouvrirent alors le feux, mais non-pas sur les agents. Ariana pouvait entandre derière elle des hurlements de douleurs des hommes animals alors que leur chaire venait de se faire perforé. Par dizaine et par dizaine, les nouveaux combatants rentrèrent avant de réagagé la mêllé. Les échanges de tires continuèrent encore 15 secondes avant que les zoomorphes ordonnent la retraite face au peu de personne qui leur restait. L'infirmière pouvait enfin distinguer les combinaison de combat noir fait de cavelar des troupes armées de l'inquisition. Ils rentrèrent en grand nombre et s'élancèrent à la course pour poursuivre leurs ennemis.

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana essayait de presser autant que possible, mais elle avait l'impression qu'ils avaient du béton enchaîné à leurs pieds et William pesait lourd. Les balles qui fendaient l'air autour d'elle ne faisaient que rajouter à l'adrénaline qui déferlait dans ses veines. Mais quand ils virent les silhouettes se dresser, elle émit un juron entre ses dents serrées. Elle tourna les yeux vers William dont les lèvres étaient perlées de sang.

Les rafales de tirs se mirent à abattre l'ennemi, et Ariana comprit que c'était les renforts qui arrivaient enfin. L'infirmière donna l'ordre à Gab de déposer l'exécuteur par terre. Dès que ce fut fait, elle lui tourna la tête sur le côté pour éviter qu'il se noie dans son sang. Elle se pencha à l'oreille de William pour lui murmurer :

« Ça va aller. Je vais te sortir de là. Ne te laisse pas partir, résiste. »

Elle dégagea son torse et passa ses doigts dessus, jusqu'à la plaie.

« Gab! Appuie dessus pour ralentir le saignement. »

La jeune femme souleva successivement les paupières de l'exécuteur puis leva les yeux vers les renforts.

« Vite! Il faut un médecin! Il faut l'emmener à l'hopital! »

Ariana se pencha et approcha sa joue de la bouche de William pour s'assurer qu'il respirait encore tout en prenant son pouls.

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

Gab acquiessa d'un hochement de tête aux instructions de l'infirmière. Il dû cela dit passer sa manche sur son front afin d'enlever son propre sang qui coulait devant ses yeux au point de l'aveugler. Une fois cela fait, il apliqua une bonne pression sur la blessure de William.

La jeune femme eu à peine terminer son ordre que deux hommes apportant une civière arrivèrent sur les lieux et s'agenouillèrent devant l'inconscient. Par la suite vintun autre homme armé qui semblait être un certain officier. Il inspecta vite fait les agents visiblement en mauvaise état avant de prendre sa radio dans sa main.

- Haut inquisiteur Matiel, on vient de retrouver la troupe de l'agent William en entier. Ils sont tous dans un état critique, je les amène imédiatement au centre hospitalisé.

Sur ce, il rangea sa radio avant de s'adresser au groupe.

- Va falloir que je vous amène et vite. Les transports sont prêt et on s'apprête à transporter William. Est ce que le reste d'entre vous pouvez encore marcher.

Gab répondit d'un signe de tête positif envers l'officier. Adran, lui, se mit alors à rire.

- Est ce que boiter ça compte?

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana fut soulagée de voir arriver une civière. Elle était infirmière, pas médecin et elle aurait été bien en mal de soigner William. Surtout que c'était sérieux. Elle laissa l'exécuteur être emmené sous son regard et se tourna vers les autres tandis que l'officier les observait et les prétendait dans un état critique. Avec la verve de son adrénaline, la blonde répondit bêtement ;

« Je suis pas dans un état critique! »

Fallait dire qu'elle n'avait pas pris le temps de s'examiner non plus et que la douleur n'était qu'un vague pincement en arrière-plan. Elle fixa un regard torve sur l'officier. Dans quel guêpier ils avaient été foutu? L'infirmière pressa le pas pour rejoindre William. Elle ne laissa pas la chance aux autres de refuser sa présence. Elle voulait être auprès de lui et le surveiller.

Au fond d'elle, elle savait que c'était lui qui lui avait envoyé les photographies d'Alexander. C'était lui qui avait levé le voile sur la double vie de son ex amant. Ariana lui prit la main et une bulle de calme se forma autour d'eux en contradiction avec le chaos ambiant. La jeune femme savait par des témoignages que les contacts physiques aidaient parfois les patients à s'accrocher à la vie. Les transports démarrèrent et la blonde s'extirpa un peu de sa rêverie. L'adrénaline décroissait, mais il lui en restait assez pour ne pas se préoccuper de ses quatre plaies béantes qui vomissaient du sang. Sans doute allaient-ils craindre qu'elle ne soit affectée par les mutations ensuite... mais elle savait que c'était peu probable.

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

Aussitôt qu'elle agrippa sa main, Ariana pouvait sentir une légère réponse des doigts de William, comme si l'exécuteur utilisait inconsciament le peu de force qui lui restait pour serrer sa main contre celle de l'infirmière. Trois secondes plus tard, un homme en combinaison noir la repoussa, lui disant de faire de l'aire. Aussitôt, les hommes portant la civière partirent aux pas de courses vers le transport désigné.

L'homme qui l'avait repousser lui pointa alors la voiture auquelle elle devait se rendre au plus vite pour être transporté à l'hôpital. Derrière elle, l'infirmière pouvait entanre la continuité du combat qui semblait devenir de plus en plus sanglant. Les troupes de l'inquisition commençait déjà à chercher le périmètre afin de trouver le reste des survivants.

Une fois dans la voiture, Ariana se retrouva de nouveu avec Adran et Gab. On leur avait passé des serviettes à mettre sur leurs plaies pour éviter de salire l'intérieur de la bagniole. La conductrice vérifia que tout le monde était à bords avant d'apuyer sur le champignon. Après 15 minutes de conduite folle, ils arrivèrent enfin à l'entrée de l'hôpital et la conductrice apuya fortement sur les freins, donnant un choc à tous les passagers, un peu comme William le faisait. On les escorta aussitôt, des chambres les atendaient et les docteurs étaient déjà en place. On instala la jeune femme sur le lit avantde désinfecter ses blessures. Puis, on enroba tout le bas du torce dans des bandages. Au final, le docteur lui demanda de se reposer avant de quitter la pièce. Durant l'opération, la jeune femme cru voir la civière transportant William passer dans le couloir, mais ce ne fut qu'un bref moment.

On la laissa pendant trente minutes sans nouvelles. Elle n'avait que le plafond à fixer.

- Te voilà dans un mauvais état.

Déclara froidement Matiel avant de franchir le cadre de porte.

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

[HRP : Pas de sutures? Eh ben. On voyait pas ça aussi gravement toi et moi XD. Je me permets de revoir l'ordre du temps par contre...]

Ariana se laissa transporter, transférer, trimballer, retourner, soigner, abandonner. Finalement elle se retrouva toute seule. Elle avait vu la civière de William passer il lui semblait et elle se leva pour la suivre, mais fut brusquement arrêté dans son geste en voyant Matiel entrer. Aussitôt, son air inquiet s'évapora pour ne laisser place qu'à un regard noir et la colère.

« Merci à vous, Matiel pour le cadeau de mes tripes qui ont presque servi de corde à danser. »

La jeune femme lui tourna le dos et elle ouvrit quelques tiroirs pour y jeter des oeillades désintéressées.

« Comment va William? »

Elle parlait froidement, sèchement. Il avait blessé son orgueil de jeune femme en lui disant non. Elle ne pourrait pas oublié son amertume aussi vite. Son regard bleuté se posa sur l'inquisiteur avec une intensité et une lucidité qu'il lui avait rarement connu.

« Qu'est-ce que tu viens faire ici, de toute façon? Tu devrais retourner dans ta bureau, à jouer avec tes pions sans conscience pour les vies que tu sacrifies au nom de tes idéaux. Mais... Il n'y a pas de Dieu, pas de Diable. Ni ange ni démon. Il n'y a que des hommes, leurs bêtises et les conséquences de leurs actes. Il n'y a que la violence qu'à fait naître les préjugés et la ségrégation. Mais on s'en fou de ça, pas vrai? »

Ariana détourna son visage et sembla tomber sur quelque chose d'intéressant. Elle ouvrit une porte d'armoire et prit quelques fioles différentes, y jetant un coup d'oeil pour y lire le nom.

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

(hrp: Il faut dire que mes connaissances en médecine sont assez limité XD, mais c'est vrai que j'aurrais pu rajouter les sutures. )

Matiel resta raide comme une statue suite aux rproches que lui lançait la jeune fille. Sans faire le moinre mouvement, sans montrer le moindre signe de sentiment, il écouta mot pour mot ce qu'avait à lui dire l'infirmière. Quand il la vit se revirer pour fouiller dans ses tiroirs, il compris qu'elle avis fini. À ce moment, lui aussi se détourna le regard de la jeune femme pour scruter la pièce.

-En effet, au final on s'en fou. Rendu sur le champ de bataille, tout cela n'a que très peu de valeur, comme tu as dû t'en rendre compte. La chose qui importe est de ce battre pour sa victoire et sa propre vie. Cela dit, je trouve cela étrange que tu parles de mes agents comme des pions sans conscience, surtout après que tu as passé tout ce temps avec trois d'entre eux. Vraiment, était-il sans cervel, sans personnalité, juste des pantins?

Le haut inquisiteur pris une pause pour inspecter une fiole renfermant un liquide d'une couleur fort étrange.

- William est dans un état critique, mais il devrait s'en sortir. Cela dit, je l'ai connue pendant plusieurs années, et il n'est pas du genre à se faire toucher aussi facilement, même par les balles. Je me demandais donc qu'est ce qui s'était passé?

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana sembla trouver ce qu'elle cherchait puisqu'elle fit volte-face avec une fiole entre les doigts. Elle se dirigea vers un tiroir qu'elle avait ouvert plus tôt et trouva un élastique avec lequel elle se fit un garrot. Elle ouvrit une seringue stérile et plongea l'aiguille dans la fiole pour en soutirer un peu du liquide. Elle tamponna le creux de son coude.

« Toi tu es sans conscience, Matiel. Pas tes agents. Je parlais de toi. »

La blonde plongea la seringue dans sa veine sans ciller et y déversa l'anti-douleur avec précaution. À la question de l'inquisiteur, Ariana leva les yeux. L'aiguille sortie de son bras et trouva le chemin du dépôt de matériel médical souillé juste à côté.

« Évidemment. »

Elle s'assit sur le lit et plongea son regard dans le sien.

« S'il n'avait pas pris cette balle, je serais morte depuis longtemps maintenant. J'ai été surprise par derrière, et il m'a fait face juste à temps. Je sais que tu aurais préféré moi que lui, mais ça... Je n'y peux rien. »

Ariana défit le garrot et posa une main sur son bandage qui s'humectait déjà de sang. La jeune femme plongea son regard dans celui de Matiel, sans émotion particulière.

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

- MAIS QU'EST CE QUE...

S'écria Matiel en se revirant. Mais le mal était déjà fait, la jeune femme venait surement de retomber dans le même état qu'il l'avait trouvé la dernière fois qu'il l'avait vue. L'inquisiteur soupira de découragement avant de s'assoir sur un tabouret et regarder en retour la jeune femme assis sur le lit. Sa dernière phrase le hérissa au plus haut point et le fit relever de sn tabouret imédiatement.

- Par la sainte lumière! Veux-tu bien t'enlever ça de la tête!? Y'a personne que j'aurrais préféré voir blessé dans cet état. Tu penses vraiment que t'es sans importance pour moi, que je met un valeure sur chacune de vos têtes? Non! J'ai même prié la sainte pour que vous vous en sortiez tous.

Matiel pris une pause pour prendre une grande respiration et se calmer un peu l'esprit.

- Comme je l'ai dit, j'ai connu William pendant longtemps. Il s'est toujours montré froid et impitoyable. J'amais il ne s'est laissé ralentir par un autre et jamais il ne s'est préoccupé de la sécurité de ses confrères. Pourtant il a pris une balle pour toi, c'est qu'il devait y avoir une bonne raison...

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

« Relaxe! C'est juste pour rendre la douleur plus supportable. Je te rappelle que j'ai pratiquement les tripes hors du corps. Prie qui tu veux, personne ne répond aux prières. »

Ariana fut clouée sur place par contre par les allégations qui suivirent. Elle fronça les sourcils et sentie quelque chose se serrer dans sa poitrine.

« Parle clairement, Matiel. J'ai rien dit ou fait de particulier. Même qu'on s'est engueulé lui et moi juste avant d'aller dans cet entrepôt. Il s'est peut-être juste laisser déconcentrer par la vue de mon corps en train de se vider. Je sais pas... »

La jeune femme se leva et se dirigea vers la porte qu'elle franchit sans rien dire de plus.

« J'vais voir comment il va tien! Peut-être qu'il nous répondra sur ce qui l'a poussé à faire une connerie pareille! »

Ariana tourna brièvement le regard vers Matiel, mais elle ne l'attendait pas vraiment. Elle savait qu'il la rejoindrait.

« Ah! J'ai un donneur au fait, pour toi. »

Messages : 100 Date d'inscription : 07/06/2013

Matiel ne semblait point convaincu par la réponse de la jeune femme sur ses motifs de s'injecter cet anti-douleur. Il commençait à être de plusen plus septique sur le contrôle qu'elle avait sur cette substence, voir même s'il n'y avait juste plus de contrôle dutout.

- William est présentement dans le comas et personne n'est autorisé à rentrer dans sa chambre.

Déclara t-il quand Ariana se leva de son lit. Il chercha à l'arrêter avant qu'elle ne passe le cadre de porte, mais trop tard. L'inquisiteur commençait à sentir l'impatience monter en lui. Il s'apprêta à l'agripper de force par le poignet, mais sa dernière déclaration le pétrifia soudainement sur place.

- Un... donneur... de quoi tu parles?

Messages : 85 Date d'inscription : 09/06/2013

Ariana se retourna vers lui. Désormais plusieurs questions se bousculaient dans son esprit. Était-ce vrai qu'il n'avait jamais fait cela avant? Qu'il n'avait jamais eu de considération que pour sa seule peau? Voyons! Matiel voulait juste semé le doute dans son esprit!

« Il a serré ma main, sur la civière. J'ai l'étrange impression que ma présence lui ferait le plus grand bien. Même si j'ignore pourquoi. Et puis, je suis infirmière. »

La blonde parcourut l'inquisiteur des pieds à la tête du regard. Bravo. Il était scié là. Elle eût un petit sourire en coin, satisfaite de son effet. Elle s'approcha d'un pas.

« Les greffes de moelle rallongeront ta vie, tu sais? Je t'en avais parlé. Il y avait peu de chance de trouver un donneur à la fois consentant et compatible... »

Ariana croisa les bras.

« Je connais quelqu'un qui correspond au profil. Tu aurais un bon sursis. Surtout si ce donneur accepte de faire plusieurs dons. Mais t'es tellement détestable que je ne sais pas si cette personne voudra poser un geste aussi altruiste à ton endroit. Moi, je le ferais pas.»

Bien sûr, elle évitait soigneusement de lui dévoiler que c'était elle la donneuse et, qu'en fait, il y avait déjà un don qui l'attendait à l’hôpital. Chaque chose en son temps.