Nom : Dubé
Prénom : Ariana
Age : 18 ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Classe : Infirmière
Points de vie : 13
Physique : Ariana est une jeune femme tout à fait dans les moyennes de grandeur avec un poids bien proportionné et une musculature fine développée au cours de son service obligatoire. Elle possède des cheveux d'un blond vénitien et des yeux bleu grisâtre foncés. Elle a une peau presque parfaite grâce aux bons soins qu'elle lui prodigue régulièrement... C'est son petit côté "girly". Pour ce qui est du reste de son physique, il n'a rien de vraiment notable ; pas de cicatrice, pas de tatouage ou de perçage.
Mentalité : La jeune femme a un esprit bien trempé. Les horreurs que sont métiers ont pu lui faire voir ont plombé son sang froid. Ariana n'est pas du genre à se laisser distraire et son dévouement est grandement apprécié autant par le personnel médical que par ses patients. Elle porte un regard le plus impartial possible sur ce qui se passe dans le monde, démontrant un côté humain qui surprend ses aînés lorsqu'il s'agit de tragédies. Cependant, en-dehors de ses heures de travail, Ariana se révèle être une amie agréable à fréquenter quoi qu'un peu casanière. Elle est la confidente idéale était donné son désintérêt total pour les rumeurs et les potins. Sa maturité en fait même une source de conseils intarissables. Elle se fait néanmoins assez discrète sur ses propres expériences et il est difficile de lui tirer les vers du nez. Outre tout cela, elle aspire un jour devenir généticienne et étudier plus avant les mutations causées par les radiations, par exemple.
Caractéristiques
Force : 1
Dextérité : 4
Constitution : 3
Intelligence : 3
Charisme : 4
Compétences
Camouflage : 2
Combat armé (tir léger) : 2
Déplacement silencieux : 1
Fuite : 2
Résistance à la douleur : 2
Résistance aux radiations : 3
Infatigable : 1
Médical : 4
Science (Chimie) : 3
Diplomatie : 2
Empathie : 4
Mensonge : 2
Persuasion : 3
Historique
Contact : 1
Mentor : 2
Ressource : 2
Background
Je n'ai pas une histoire qui sorte de l'ordinaire, cela devrait donc se faire assez rapidement. Je suis née en 2107. Le 9 novembre si cela peut vous faire plaisir. Mon père, je n'en sais pas grand chose. Je me rappelle bien de son visage et je sais qu'il était mécanicien ou quelque chose comme ça pour l'armée. Il était souvent parti et quand je n'avais que six ans, il est parti sans plus jamais revenir. Ma mère s'est effondrée ce jour-là et elle ne fut plus que l'ombre d'elle-même par la suite. Je ne peux pas dire cependant qu'elle ait manqué à mon éducation ; elle s'est appliquée à bien m'élever et à me donner tout ce dont un enfant à besoin pour bien grandir. Mais derrière chaque sourire, je devinais sa mélancolie.
Dès que j'ai eu la maturité suffisante pour m'occuper de moi-même, elle devint un peu distante et mon départ pour le service obligatoire ne lui fit aucun bien. Elle quitta son emploi et s'enferma chez elle. À mon retour, je l'ai retrouvé malade. Elle souffrait d'un mal bien étrange. Parfois, elle était catatonique, d'autres fois elle était agitée. Elle manquait de cohérence dans ses discours. Les médecins ne parvinrent à ne lui trouver aucune maladie. Ce ne sont que des examens plus poussés qui démontrèrent qu'elle avait été en contact avec des radiations qui avaient infectés son système cérébral. J'étudiais déjà en santé alors je parvenais à saisir quelques termes techniques qu'ils énuméraient suite à cette annonce effarante. Ma mère fut mise en quarantaine immédiatement. Quand je ferme les yeux le soir, je peux encore l'entendre appeler mon nom en hurlant pendant qu'ils l'emmenaient. Mais c'était pour son bien. Les médecins s'occupèrent ensuite de mon cas. Ils me firent également passer divers examens, dont une panoplie de prise de sang pour finalement en conclure que j'avais développé une résistance peu commune aux radiations. Probablement que le contact continu en petite quantité de celles-ci m'avaient insensibilisé...
J'ai terminé mes études avec une mention élogieuse pour mon implication et mes excellentes notes. Et au bout de deux mois interminables à ne pouvoir parler à ma mère qu'au téléphone, je pu enfin aller la voir. Son état était désormais stable. J'étais la seule à pouvoir entrer sans combinaison dans sa chambre, à condition de passer au décontaminateur par la suite. Au moins tous les trois jours, j'essaie d'aller la voir. Je lui emmène de la lecture, des fleurs et de quoi s'occuper. Elle a perdu un peu de son esprit, mais elle est encore capable de tenir une conversation relativement normale.
Et de nos jours, je continue d'aller la voir tout en travaillant à l’hôpital à temps partiel et en poursuivant mes études en médecine dans le but de devenir généticienne un jour. Et c'est mon histoire.