Rencontre Avec Matiel

Tel que dis, elle alla l'attendre à son bureau, du moins sur une chaise à côté. Riki n'avait pas pour autant appris les bonnes manières. Elle était assise avachit, les bras croisés. Cet assemblé...Matiel voulait faire sa bien, pour une fois. Avait-il des remords...Il vieillissait physiquement à vue d'oeil. Avait-il peur de la mort?De ce qui venait après? N'allait-il pas rejoindre un dieu quelconque? Cela arrivait a Riki de penser, elle espérait en fait qu'Après la mort qu'il y est un endroit confortable...Avec toute les morts qu'elle avait sur la conscience, Riki n'était plus autant terre à terre sur ce sujet. Peut-être avait il un Dieu après tout qui décidait de notre destin. Un Dieu ni bon, ni mauvais.

Matiel voulait lui révélée toute la vérité sur son père...Maintenant? Il devait y avoir une raison spéciale. Mais cela ne faisait plus partie des priorités de la gamine. Cela lui faisait mal de penser qu'elle ne pourrait jamais suivre les traces de son père. Jamais remonter en moto, qu'on lui disait. Elle était maintenant destiner à autre chose. Elle ne savait même pas si cela lui tentait d'en entendre parler. Peut-être après un joint et quelques bières...Mais comme ça à froid...

Et si jamais Matiel, lui annonçait qu'il allait mourir? Allait-elle lui raconter la vérité sur se soir là? Après tout, c'était le plus grand secret de la rouquine. Personne, personne ne le savait, sauf les nons-humains qui étaient la se soir la...Tout se remémoré vint lui tirer une larme à l'oeil...Elle sortit une petite flasque et bue une gorgée en grimaçant...

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Matiel rentra tranquilement dans son bureau, la camne à la main. L'inquisiteur semblait des plus épuisés, et son coup portait encore la marque qu'avait laissé l'archange lors de leur confrontation.

- Riki...

Murmura t-il, la mine un peu basse aussitôt qu'il remarqua sa présence. L'inquisiteur se raprocha de son bureau, sans remarqué la flasque que l'adolescante avait dans la main. À la place, il tira une carafe qui traînait dans le coin et versa deux verres d'eau. Il les dépausa ensuite délicatement sur le dessus de son bureau, l'un devant son siège, l'autre devant la jeune dévot. Avec un peu de misère, l'inquisiteur pris son siège habituel et savoura le liquide incolor.

- Ça fait maintenant un an et demi que tu travails pour moi, avec seul but de savoir la vérité sur ton père que je détiens. Si je t'ai forcé à faire tout cela, ce n'était point pour te convertir, mais pour que tu comprennes l'importance de l'inquisition dans ce district ainsi que la lourde tâche que nous avons. Car sans cela, tu ne pourras pas comprendre la raison des évènements qui se sont passés.

Il prit une grande respiration. C'était la première fois qu'il tu-toiyait Riki, une barrière social venait visiblement de disparaître.

- Avant que je continu, il va falloir que tu me fasses une promesse. En aucun cas, tu ne dois quitter le district 6, en aucun cas, jure le moi.

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Riki avait de la difficulté à regarder l'inquisiteur. Il semblait si faible, si malade. Cela lui crevait le coeur de le voir comme ça. Elle regarda longuement le verre d'eau avant d'en boire une gorgée. Et écouta attentivement Matiel. Sa semblait si grave...Il la tutoyait vraiment? Mais que se passais-t'il? La gamine se sentait vraiment mal à présent. Elle en palissait presque...

''Je sais que vous ne vouliez pas me convertir...mais il est un peu tard pour ça. Et disont que dans la dernière année , les choses ont changés...j'Ai d'autre objectif que de suivre les traces de mon père...Alors la vérité à son sujet ce n'est pas obligatoire. ''

Cela sonnait tellement faux dans la bouche de RIki. C'était plutôt un rêve qu'elle avait abandonnée. Laissant Matiel devenir pour elle un espèce de tuteur. Quand elle eut finit son verre d'eau, elle sortit à nouveau sa flasque pour faire couler un autre type de liquide incolore. Elle jouait nerveusement avec ses mains.

''Mais je vais nul part, je reste ici. C'est ici chez moi...''

Sa voix était douce, à la fois mélancolique, avec un leger espoir. Du moins cette déclaration semblait plus vrai que la première....

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Matiel aquiessa d'un hochement de tête à la réponse de la jeune Bago avec un aire satisfait. Il se permis toute fois de rajouter quelque chose.

- C'est parfait dans ce cas. Mais avant d'abandonné l'idée de suivre les traces de ton père, tu devrais dabord savoir par où il a passé avant.

Sur ces mots, l'inquisiteur sortit un cigar de sa poche et le serra entre son index et son majeur, sans pour autant l'alumer.

- La dernière fois que l'on s'est vue, je t'ai expliqué comment Éric était devenu un homme célèbre. On lui doit la moitier de l'expention du district. Mais laisse moi te poser une question. Imagine avoir une unité complete avec des masques à gaz et des habits de protection contre la radiation. Le prix de tout cela aurrait été absurde, en plus que les expéditions n'aurraient pas pu duré plusmque 2 semaines. Alors comment remédier à cela.

Matiel ne lui laissa pas le temps de répondre. Il fouilla dans son tiroir en en sortit une photo en noir et blanc. Les bordures étaient complètement déchirées et l'endos avait un tint jauni par le temps. Sur la photo, on y voyait Éric Bago en avant, du temps qu'il était plus jeune. Il était au garde à vous dans son uniforme militaire portant à sa ceinture une épée de parade. Derrière lui se tenait au garde à vous une soixantaine de mutant portant un unifome délavé et déchiré des Storm Riders. Chacun avait une diformité apparente au visage et un aire de crainte s'affichait dans leurs regards. Matiel aussi était dans la photo, l'aire bien jeune et dans le simple uniform d'un dévot.

- Les dirigeants du district son le voir en personne pour ce projet. Une unité complète de mutants dédié dans le seul but d'explorer les frontières de ce district, rattaché au storm riders pour leurs spécialisations des moyens de transports. Et qui de mieu placé pour les entraîner qu'un ancien officier des black cobras. Éric avait accepté sans hésitation cet honneur, mais détestait au plus haut point son unité. Si tu savais à quel point il les entraînait dure et avec férocité. Certains le surnomaient le diable dans son dos. Je crois qu'il passait sur eu la rage qu'il avait d'avoir perdu ses parents aux mains de mutants.

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Riki prit la photo doucement dans ses mains. Elle resta sans mot, une gamme d'émotion passa dans son visage, mais tout d'abord ce fut de la tristesse, elle caressa doucement l'uniforme de son père. Des larmes montèrent à ses yeux. Son père, d'abord il lui manquait tellement, dans cet uniforme il était tellement beau...et ces cette uniforme qu'elle devrait porter. Pas celui qu'elle portait en ce moment. Puis elle remarqua les mutants. Ses sourcils se arquèrent. Plus que Matiel parlait, moins les connections se faisait dans la tête de la gamine. Elle prit alors une grande gorgée du liquide clair qui était devant elle et en grimaçant. Mais...chaque fois qu'elle fouillait plus sur son père, c'est comme si ce qu'elle avait appris toute sa vie était faux.

Quand ils voyageaient, son père partageait ses repas avec mutants et nons-humains...c'était à ne rien comprendre...

''Je croyais que mon père était un homme bon et qu'il avait toujours été dans les stormriders. Aimer par tout le monde....et mon grand-père n'étaient pas senser être mort dans une explosion?''

Riki avait retrouvé cette expression d'enfant. Il était dure de vieillir dans se genre d'environnement, elle se recroquevilla dans le fond de la chaise, avec la photo dans ses mains

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Matiel fourra sa main dans sa poche et en ressortie un briquet au contour rouillé. Il fit grincer le méchanisme et aluma soin cigar avec celui-ci.

- Rapelle-toi Riki, on en avait parlé à l'orphelina. Une bombe avait été placé dans le véhicule de ton grand-père. Le meurtrier fut un officier qui voulait son poste et qui avait engagé deux mutants criminelles pour faire sa salle besogne. Je l'ai découvert en torturant ces deux mutants et ton père fut l'exécuteur. C'est comme cela qu'il fut transféré des black cobra chez les storms riders

L'inquisiteur isséra alors son cigar dans la bouche et en aspira un bon coup. Puis, il recracha la fumé dans un long soupir.

- Ton père t'a peut-être caché beaucoup de chose, mais l'image que tu as de lui est vrai, purement vrai. Tu vois, après les sir mois passé à l'extérieur du district avec son unité, il a commencé à changé. D'abord, il a commencé à leur faire confiance, puis sympathisé avec eu. Il fut même sauvé un jour par l'un de ces mutants... Atendez, je crois que j'ai quelque chose pour le prouver.

L'inquisiteur ouvrit un tiroir et en ressorti un vieux papier tout chiffoné et jaunie par le temps. Il se racla la gorge avant de lire l'extrait.

- Ça fait maintenant trois mois que l'expédition à commencé. Tout ce que je vois c'est des ruines recouvrant une terre brulé. Aucune vie là bas, mis à part tout les monstres qui y grouillent. La civilisation me manque tellement Matiel, tu peux pas savoir. Un homme faible aurrait sombré dans la folie en peut de temps. Et pourtant, aucun de ces mutants n'a encore tombé. Ils percévèrent, ils s'entraident et continue à suivrent un certain rêve partagé. Et la nuit, ils chantent au bords du feux, des chansons de libertés et d'amour. Un jour, j'ai failli me faire bouffé par un monstre félin. Mes hommes aurraient pu me laissé creuvé là, mais ils m'ont sauvé. Matiel, mon cher ami, je crois qu'on s'est trompé à leur sujet, ils ont belle et bien une âme, peut-être plus grande que la notre.

L'inquisiteur s'arrêta de lire, il fut tranché entre le petit dégoût qu'il avait à lire cet opinion et la nostagil de lire cette lettre de son ancien meilleur ami.

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La gamine écouta attentivement Matiel. C'était donc cela. Son père avait exécuter des hommes et été transferrer. Lorsque L'homme alluma un cigare, Riki lui fit des gros yeux.

''Vous ne devriez pas fumer...cela est mauvais pour votre santé...vous semblez d'abord assé faible comme ça...''

La jeune adulte n'était certe pas placer pour parler en ce moment. Mais elle aimait Matiel. Comme on aime un oncle quelqu'un de sa famille. Elle voyait bien qu'il faiblissait. Et elle ne voulait pas le perdre. Au début elle le détestait, mais elle avait appris à le coonaître.

Lorsqu'il lu la lettre un sourire triste, mélangé à un petit rire apparurent sur le visage de la petite rousse. C'était bien son père....l'image qu'elle avait de lui. Chanter autour d'un feu avec des gens tous différent les uns que les autres....Mais son regard restait grave et son visage le redevint aussi.

'' Ça c'est l'homme que j'ai connu...J'ai tellement tout fait pour essayer de lui ressembler, que j'en suis devenue le contraire...''

Tout était tellement contradictoire dans sa tête. D'un côté elle avait toujorus se désir de liberté pour tous et d'harmonie et de l'autre, elle leur en voulait aux nons-humains, si se soir la il n,avait pas frapper la caserne. Personne en serait la aujourd'hui, Riki aurait sa jambe et pleins de famille serait encore réuni....C,était confus pour elle. Elle reprit son verre et en bu une autre longue gorgée.

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Suite au conseil de la gamine, Matiel leva un sourcis causé par un mélange de surprise et de doute. Il ne s'atendait pas à entandre cela de Riki. Mais il aquiessa d'un hochement de tête et écrasa le cigar dans le cendrier, laissant le reste se désintégré par lui-même.

- Riki, si ton père avait voulu une copie exacte de lui, ça ferrait lontemps qu'il l'aurrait fait. L'important n'est pas le quoi, mais le comment. Éric à réalisé quelque chose qui a dépassé son intéret personnel, cela à profité à tout le monde. Et tu sais, même après avoir accepté ces mutants comme ses frères, Éric a quand même dû tuer ceux qui avait muté au point-el qu'ils avaient perdu l'esprit. Il ne l'a pas fait par plaisir, mais par devoir et sécurité pour les autres. Enfin, tu sais ce que l'on fait, t'as vu à quel point un non-humain hors control peut être destructeur. Pense pas que l'inquisition est là pour le mal de tous, c'est une organisation essentiel. Comment est-ce qu'on exerce notre pouvoir, ça ça dépend de toi. Tu veux commencer une vendeta personnel et tuer tous les non-humains de ce district comme l'archange, vas-y. Mais tu ne réussiras pas un but qui ira au delà de tes propres intérets, tu vos mieu que ça. Ton père m'a dit la même chose un jour.

Matiel s'arrêta soudainement, émut par le passé. Il descendit son regard pour fixer l'épée de parade qu'il avait à la ceinture.

- Je me rappelle quand ton père est revenu de sa conquête, il a essayé de me faire comprendre ce point, alors que je m'apprêtait à faire une purge. La conversation s'est terminé dans une horrible dispute, il a plenté son épée d'officier sur mon bureau avant de partir, j'ai jamais vraiment compris pourquoi.

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Lorsqu'il écrasa son cigare, Riki eut un petit sourire de victoire. Et continua d'écouter Matiel. Ce qu'il disait été très intéressant et touchant pour la gamine. Il était vrai que les mutants rendu à un certain point, n'était plus des êtres qui avait une âme, la bête prenait le dessus. Eux, cela ne la dérangeait pas des tués, c'étaient même important!

''J'ai pas envie d'avoir une vendetta personnelle...''

Murmura t'elle d'une petite voix avant que Matiel continue. C'était vrai elle ne voulait pas se venger...C'était vraiment une question de sécurité....Elle était d'accord pour un certain contrô;e, si ses amis nons-humains avaient été...contrôlé et compris pourquoi il devait l'être. Les choses ne se passerait pas ainsi. C'était la, la raison pourquoi Riki n'avait pas tourner le dos a L,inquistion...Oh elle aurait pu...il l'aurait poursuivit. Elle aurait trouver refuge probablement auprès de Zar...et sa qualité de vie aurait été médiocre. La elle est un peu meilleur. La caserne la nourris, ses soins médicaux ont été pris en charge. Elle leur devait beaucoup et comprenait que comme a L'image de dieu ils étaient ni bon ni mauvais, ils essayaient d'être juste. Pas toujours de la bonne manière. Mais quand même...

''C'est simple Inquisiteur, l'épée devait être le symbole de la vie de militaire et d'exécuteur de mon père...il ne voulait plus rien savoir...Mais avec ce qu'il t'a dit en partant, il vous la laisser avec espoir qu'un jour, vous vous en servirez pour la bonne cause...''

Riki prit une nouvelle gorgée de son verre et se recala dans la chaise.

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Matiel hocha la tête à trois reprise à la réponse de la jeune dévot.

- Peut-être...

Murmura t-il avant de se détacher le regard de l'épée et le rediriger vers Riki.

- pour revenir au passé, la conquête était un succès, le district à doublé son aire de contrôle et à donné une nouvelle opportunité à notre civilisation. Les festivités ont durés un mois complet... Mais après, ce fut la fin. Le gouvernement allait démentelé l'unité de conquête, tous les mutants devaient revenir dans le dépotoir d'où ils venaient, recommencé leurs vies misérables en plus d'être constament observé par l'inquisition. Éric ne voulait pas cela, il voulait sauvé ses frères de cette misère. Il a donc déposé son propre projet final et ultime. Il voulait faire une dernière expédition à 10 km du distrcit pour installé un avant poste qui avait le potentiel de devenir une colonie et encore plus. Le gouvernement à accepté et Éric fu reparti avec son unité dans les terres brûlées. Ce fut la dernière fois qu'on l'a vu. Après 1 mois sans réponse, on l'a déclaré mort. Une semaine plus tard, Éric t'a pris discrètement du district et s'est enfuis le plus loin qu'il pouvait.

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Riki était calme et écoutait le récit avec curiosité. Mais son père n'avait pas tort...


''Et nous voici, 18 ans plus tard, Eric Bago, porter disparu et mort depuis trois ans...''

Riki commença à jouer nerveusement avec ses mains. Signe qu'elle voulait dire quelque chose qui n'allait pas nécessairement plaire à Matiel. Depuis qu'elle avait sortie de l'hôpital, Riki ne disait presque plus rien. Exécutait les ordres qu'on lui donnait simplement...

''Mais il n'avait pas tort...L'idée en soi n'est pas mauvaise. Imaginer un instant inquisiteur. Des nons-humains qui ont relativement une qualité de vie. Rassemblé au même endroit. C'est beaucoup plus facile de contrôler leur mutation. Leurs actes. Et de protéger la population des ces nons-humains. Ils seraient beaucoup moins en colère et n'essaiera pas de tuer ou de faire des attentats. Du moins, moins vu qu'on aurait toujours un oeil sur eux...Et nous on serait pas obligé de faire des purges tout le temps...''

Il était clair que Riki parlait de ce qui c'est passé il y a un an.


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Matiel eu pour une seconde une fraction de sourir sur le coin de la lèvre.

- Pendant un instant, j'ai crû entandre Éric parlé, vous vous ressemblé tellement.

L'inquisteur pris aors une grande gorgé d'eau et se permis de remplir tranquilement les deux verres presque vide.

- Mais tu parles de ce projet comme s'il n'avait pas réussi. Hors, voilà ce qui s'est réellement passé. Éric Bago s'est bien rendu à destination et a bien réussi à construir un avant poste. Il l'avait désigné comme l'emplacement de la création de son rêve. Un endroit où les non-humains pouvaient vivre en harmonie entre eux, sans être persécuté par l'inquisition ou sujet de racisme. Un paradis pour tous ceux qui avaient une diformité aparente. Il resta trois mois pour la construction et pour la mise en place d'un gouvernement chargé de ses instructions. Lui et son unité se passèrent mort afin d'éviter que le district 6 n'apprène l'existance de cette colonie. Éric pris ensuite sa fille et s'enfouilla. Il devait rester toujours en mouvement pour éviter que quelqu'un puisse le reconnaitre, d'où la raison de pourquoi vous avez beaucoup voyagé. Cela dit, un mutant de son unité allait le rencontré à chaque 3 mois, pour lui faire part du dévelloppement de la colonie. Au bout de 18 ans, une grande population du distrcit 6 avait discrètement imigré vers cette colonie, qui devint rapidement une ville. Et c'est là que le rêve se transforma en cauchemard.

Matiel s'arrêta, hésitant s'il devait continuer.

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Lorsqu'il la compara à Éric la gamine lui fit un beau sourire.

''C'est parce qu'on est roux...''

Serait-ce une tentative d'humour? Probablement, il y avait longtemps que la jeune femme n'avait pas fait d'humour.

Matiel arriva alors pour resservir de l'eau, Riki bloqua le dessus de son verre. Il ne fallait pas mélanger l'eau avec le gin.

''Erm, ce n'est pas de l'eau que je bois...''

Elle fit un petit sourire gêné et continua d'écouter le Grand inquisiteur. Ainsi donc, cela avait eu lieu, mais à la longue avait échoué...Bon l'objectif de la rouquine avait changé, mais elle restait quand même curieuse et Matiel avait soutiré sa curiosité.

''Ermm vous pouvez continuez, je ne suis plus l'adolescente naïve que j'étais. Je suis capable d'en prendre...''

Elle n'était pas trop sure pourquoi Matiel avait arrêté...il était peut-être fatigué aussi.

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Matiel ne portait pas vraiment atention à ce que la gamine lui disait par-rapport à la nature du liquide qu'elle buvait, comme si sa tête s'était détâché du présent, prisonnière du passé. Il eu presque envis de revenir au monde réelle, mais Riki et le sens du devoir le repoussa dans son histoire.

- 15 ans plus tard, l’inquisition remarqua une diminution remarquable sur la population de mutant, des nombreuses disparitions inexplicables. De plus, la fille de Bago n’avait toujours pas été retrouvée. C'est là que j'ai commencé à avoir mes doutes et que j'ai commencé à enquêter sur le sujet. Après quelques mois, j'ai fini par capturer un des recruteurs. Et après la torture, c'est là que j'ai tout appris. La nouvelle station, le mouvement de population des mutants, le projet de Bago, sa survie, tout. Mais bien pire que cela encore, j'ai appris que les mutants émigrés avaient commencé à s’armer et avaient l’intention de lancer une attaque prochaine contre tout le district 6. Il faut croir que la radiation avait fini par remonter à la tête des dirigeants, ils voulaient maintenant un district avec à sa tête un gouvernement non-humain. Ue réunion s’en suivit au centre de commandement. On ne pouvait se permettre d'emvoyer l'armer les combattres et les atendre aurrait été du suicide. Nous avons donc pris une solution radicale qui fut approuvé par tous. Afin d’éviter un conflit armée, ils allaient utiliser une arme de la vieille technologie, la même qui fut la cause de la destruction de l’écosystème. En effet, ils avaient l’intention d’envoyer un missile sur la colonie que Bago avait créé.

Matiel pris une pause pour prendre une gorgée d'eau.

- Éric Bago lui aussi appris de son informateur que sa colonie avait l’intention d’envahir le district. C’était la dernière chose qu’il voulait qui arrive, car à cette époque, Bago était un homme de paix et il ne voulait que son idée vienne à enlever des vies. Il pensa donc revenir à sa ville, essayé d'avoir une discution avec les dirigeants qu'il avait lui même mis en place, essayé de rapporter l'ordre. Mais vu les dangés, il laissa sa jeune fille derrière, en espérant la revoir aussitôt que tout ceci serait terminé. Malheureusement pour lui, il arriva trop tard. Le missile avait tout réduit à néant et Éric fut pris dans l'explosion...

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''Il me laissa dans un district dans l'armée...''

Riki fixait le vide. Troublée, pensive. Elle ne savait plus si cela, la soulageait ou si cela la peinait de savoir comment était mort son père. Mort comme son grand père. Dans un explosif. Causé par des mutants. Toujours ses mutants...ils ne pouvaient pas rester tranquille et laisser le monde vivre en paix? Riki sentait la colère montée en elle. La colère, la peine. Elle croyait toujours que son père avait été en vie. Ou du moins qu'il était juste disparu. Mais avec ce que Matiel venait de lui dire, cela voulait dire qu'il était mort. Complètement mort. Ou peut-être rendue un mutant. Ce qui revenait à la même chose. La gamine ce leva d'un coup. Visiblement en colère. Sentiment qu'elle essayait d'évité, car les quelqes colère qu'elle avait eu depuis sa sortie de l'hôpital des choses étranges se passait. Elle pensait bien que c'était son ajout pour faire d'elle une élue...Mais Riki avait toujours été une petite fille explosive et impulsive.

"ÇA DOIT CESSER! ÇA NE PEUT PLUS CONTINUER COMME ÇA! LES FAMILLES NE PEUVENT CONTINUER À ÊTRE DÉTRUITE COMME ÇA! ON BON VOULOIR DES NONS-HUMAINS, CAR ILS VEULENT LE CONTRÔLE. OUI A UNE CERTAINE ÉGALITÉ! Mais pas à ça....''

La gamine se sentait comme un lion dans une cage, les larmes avaient gagné ses yeux. Le deuil de son père, elle n'avait jamais vraiment pu le faire. Soudainement, elle cogna avec son point sur la table de l'inquisiteur.à

''CETTE GUERRE DOIT CESSER INQUISITEUR!. CETTE VIOLENCE AUSSI. TROP DE SANG A COULER! TROP DE FAMILLE DÉTRUITE! L'ORDRE DOIT ÊTRE RÉTABLI...et pas en tuant tout le monde...''

La gamine, avait de la rage, de la peine. Elle ne savait pas exactement en qui en vouloir...

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Matiel resta passible, préférant fixer le verre devant plutot que de se noyer dans les émotions qui sortaient des yeux de Riki. Juste ses mots manifestaient très bien ce qu'elle restait, et cela perça le coeur de l'inquisiteur. Il se rappellait avoir vu des non-humains dans son bureau avoir le même état d'âme. Dans le temps, il n'avait qu'à écrir « émotionellement instable » sur un dossier et les renvoyer chez eux sans guère leur porter attention. Mais voilà qu'une de ses agentes proches lui exprima tout le poids qu'elle avait sur le coeur. Ça, il ne pouvait le renier.

- Tu sais, quand j'ai commencé ma carrière, je voulais offrir un monde paradisiaque comme tu en parles aux gens de ta génération, sincèrement. Et je croyais que la solution était l'extermination de tous les non-humains. Mais c'est loin d'être aussi simple que ça...

Il fit une pause, fixant son bureau. Six mots voulaient sortir de sa bouche, mais Matiel les ravala à minte reprise. Comme s'il sagissait du plus lourd secret qu'il possédait, comme si tout le reste n'était qu'une histoire à raconter autour de la table. Comprenant qu'il devait être honnête s'il voulait changer un jour, Matiel s'ouvrit la bouche.

- Ton père est encore en vie.

Ses mots étaient d'une telle lourdeur que l'inquisiteur devait prendre un air sombre pour les exprimer.

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Riki arrêta sa colère un moment. Le temps que Matiel parle. On pouvait voir dans ses yeux que tout bouillait. On ne transformerait pas du jour au lendemain une adolescente rebelle, en dévot parfait et obéissant. Mais la dernière phrase de Matiel la stoppa net. Ses yeux vert se plongea dans ceux de l'inquisiteur. Elle arriva pour l'envoyer promener. Mais se rappela soudainement de son poste et de qui elle était par rapport à lui. Sa colère était envers lui à présent. Il lui avait caché ça pendant un an et demi? Pendant trois ans, elle l'avait cru mort. Même si au fond elle, elle le savait vivant, mais avec le temps elle s'était faite à l'idée qu'il était probablement mort. Elle ne savait effectivement pas quoi dire, ni quoi faire, ni comment vraiment réagir. Elle avait envie de crier, de balancer une chaise...

Elle tourna le dos de Matiel. il pouvait voir qu'elle faisait des efforts pour essayer de contrôler le mélange de sentiment qui submergeait en elle. Elle faisait des vas et vient vers la chaise. Elle s'assoyait se relevait, se dirigeait vers la porte et répétait le mouvement à quelque reprise en prenant des gorgées de sa flasque. Elle finit par se rasseoir, les yeux pleins d'ou...

''Il est ou inquisiteur...s'il vous plaît ne me cacher plus rien...Vous savez à présent que je n'irais nulle part.Et que de toute façon j'appartiens à l'inquisition....''

Une immense peine et tristesse et même de supplication se lisait sur le visage de la jeune femme. Même de découragement, tant de chose s'entremêlait dans sa tête.

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L'inquisiteur remarqua les yeux d'émeraudes de la jeune fille qui miroitaient dans les larmes. Il sorti un mouchoir de sa poche et le lui tendit.

- Après l'explosion, j'ai envoyé 5 de mes agents inspecter les lieux de l'explosions, afin de s'assuré que tout avait belle et bien été détruit. Une semaine plus tard, seul un revena en vie, couvert de griffures. Il m'a déclaré qu'une bête de trois mètres de haut couvert les avait attaqué. L'agent n'arrivait même pas à décrir les mutations de ce monstre, mais il disait qu'il portant les traits faciaux de ton père. Depuis trois ans, je récolte les rumeurs. Certains disent que ce monstre ère sans but dans les alentours du district, d'autres disent qu'il est en train de lever une armée, voir même une meute, afin d'allez attaquer ce district. Dans tous les cas, l'inquisition ne voulait pas prendre de risque. La seul raison pourquoi la créature qu'est devenue votre père n'a pas encore attaqué, c'est qu'il sait que nous avons la dernière chose qu'il lui tient à coeur, et je lui fait face maintenant. Voilà pourquoi on t'a observé pendant toutes ses années, ta seul présence ici sert à prévenir un massacre d'arriver.

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La gamine ce calla encore plus dans son siège. Elle allait faire une crise d'hyperventilation. Son père un mutant? Mais qui semblerait il même s'il était un monstre se souvenait d'elle? Et c'était pour cette raison que le district n'était pas encore attaquer? La gamine assimilait les informations pour être sure d'avoir comprit. Elle avait chaud et froid en même temps. Sa tête tournait, son teint même s'il était pâle, l'était encore plus....même une légère teinte verdâtre apparaissait. Ses mains étaient devenue moite, sa respiration un peu plus sifflante. Elle se leva tremblante.Elle semblait chercher quelques choses des yeux. UNE POUBELLE!!!!! Elle y accourrue et tomba à quatre pattes devant celle-ci et ce mit à dégobiller tout le petit déjeuner. Elle essuya le rebord de sa bouche et s'appuya contre le mur, restant assise la sans bouger.

N'étant pas encore en uniforme, Riki retira son grand trench de cuir, pour se retrouver en petit t-shirt noir très simple. Elle tentait de reprendre son souffle et ses esprits....

''Alors si j'ai bien compris, 1, mon pere est vivant, 2- il ne serait plus tout a fait mon père mais un mutant du type gre gre, qui faudrait tuer en réalité et 3- L:a raison pour laquelle l'inquisition me voulait est pour protéger le district. Si je meure ou je disparait...plus de district? C'est ça que je comprends?''

Visiblement la gamine ce demandait sur quel sentiment jouer. Quel sentiment avoir, elle était peiner, décue de savoir son père ainsi, tirailler par le fait qu'il allait falloir l'éliminer un jour, tirailler a l'idée que c'était son père. Que son père n'était plus son père,

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Matiel observa la jeune adolescante se précipiter vers la poubelle pour en vomir un bout coup. L'inquisiteur fut soulagé de la réaction de la jeune fille. Connaissant le tempérament de Riki, il avait envisagé pire et avait même hésité à ne pas poster la sécurité de l'autre côté de la porte. Mais au final, la seul personne à appeller était le consierge... Pour l'instant.

- J'aurais voulu que ce ne soit pas aussi simple que ça. Mais c'est effectivement le cas.

L'inquisiteur se leva de son grand siège pour faire face à la grande vitre arrière. Il fit de dos à Riki, croisa les mains derrière son dos, fixant la ville en ruine avec unaire sombre et froid.

- Tu connais maintenant toute la vérité, plus rien ne retient ici. Tu es libre de l'inquisition, tu peux quitter si tu veux. Mais je te mentirais si je te disais que je n'avais pas besoin de toi. Je veux changer les choses dans ce districts, et j'ai besoin de l'aide de personnes qui ont encore leurs humanités.

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La gamine se leva. Elle tituba un peu et alla se servir un verre d'eau. Elle espérait que son estomac se remettrait en place. Elle prit une grande respiration. Elle avait un ton plus décidé. Décidément, la vérité n'était pas tombé dans l'oreille d'une sourde. Riki avait probablement quelques idées derrière la tête. De plus Matiel croyait toujours à son humanité. Oui elle en avait encore une. Quelque peu défaillante. Mais si elle travaillait avec le grand inquisiteur, elle devrait retrouver un certain équilibre du moins elle espérait vraiment très fort.

''Je vous l'ai dit. Je vais nulle part. Et l'inquisition...ne me donne pas trop le choix de rester.''

Elle caressa à nouveau sa nuque.

''Il me fera plaisir d'être dévot à vos côté Inquisiteur Matiel...Dieu m'a mit souvent à l'épreuve. Encore plus dans la dernière année. Je ne peux le nier....''

Oui l'inquisiteur avait pu remarquer dans les derniers mois que Riki maintenant croyait en Dieu, elle qui était si scientifique et rationnel quand il l'avait connu.

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Matiel se revira la tête pour plongé son regard dans celle de la gamine, on pouvait clairement voir un aire de satisfaction et de soulagement.

- Tu as bien raison. J'ai vu le dur chemin que tu es forcé de marcher ainsi que les embuches que la porteuse de lumière à mis sur cette route. Et pourtant, tu as toujours sû comment passer par dessus ces obstacles au lieu de les contourner comme un lâche. Tu es devenue forte, tes convictions et tes principes ont forgé quelqu'un de grand. Je n'ai plus la jeune adolescante que j'avais il y'a 1 an et demi de cela. Ensemble, nous changerons ce district.

L'inquisiteur se revira et se dirigea vers la porte de sortie de son bureau.

- Mais pour l'instant, reposons-nous, nous avons tout deux affronté beaucoup aujourd'hui. Tu as les trois prochains jour en congé. Reviens me voir après, nous discuterons de l'avenir ensemble.

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La gamine esquissa un faible sourire sur ses lèvres. Effectivement, elle avait l'air épuisé. Elle avait le teint encore pâle d'avoir été malade. Elle était un peu tremblante. Du repos aller lui faire du bien. Se tenir loin pendant trois jours des inquisiteurs et dévôt aux tendances sanguinaires, allait lui faire le plus grand des biens.

''Je vous remercie Inquisiteur Matiel. On se voit dans trois semaines...''

D'un pas lent et fatigué la rouquine quitta le bureau.

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- Trois jours.

Rectifia l'inquisiteur une seconde avant que la gamine traverse la porte. Il attendit par la suite 5 minutes, seul dans son bureau. Il s'accota sur le côté du mur et fixa le sol dans le silence total. Dans sa tête, Matiel fit le récapitulatif de tout les évènements qui venaient de se passer aujourd'hui. Il se frotta le coup, sentant encore la marque laissé par la mutation de l'archange. Malgrés le fait que que Matiel avait gagné un nouveau rang, il savait qu'il avait bien plus d'ennemis parmis ses alliers qu'avant...

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